Éditeur: Sega Année : 1994 Genre : Baston 3D Nombre de joueurs : 1 à 2

VIRTUA FIGHTER fait indéniablement parti des jeux cultes, de ces rares titres qui ont trouvé leur place dans le Panthéon des jeux vidéo. Premier jeu de combat à avoir démocratisé la 3D, il a connu un succès planétaire. Sorti en 1993 dans les salles d’arcade, il apparait alors comme un précurseur, prenant le contre-pied de tous les jeux en 2D en vogue à ce moment là. Le pari de Sega est risqué, mais ce révélera vite payant ; jamais on n’avait vu un jeu d’arcade en 3D aussi abouti !



Lorsque la Saturn sort au Japon à la fin de l’année 1994, il est clair que VIRTUA FIGHTER doit faire parti de la playlist de lancement. L’adaptant très fidèlement sur sa 32 bits, Sega propose donc le titre dés le début de la Saturn. Et ca marche ! Le jeu sera massivement acheté au Japon, la borne d’arcade l’ayant largement démocratisé.

Graphiquement, VIRTUA FIGHTER est très épuré. Il ne comporte quasiment aucune texture. Les polygones des personnages sont très visibles, et les décors réduit au strict minimum. Si cela peut paraître moche aujourd’hui, il n’en allait pas de même au début des années 90. L’animation est fluide, et les mouvements des personnages sont très bien rendus.

La bande son n’est pas exceptionnelle, mais tout à fait satisfaisante pour ce genre de jeu.

L’une des grandes particularités de VIRTUA FIGHTER est sa maniabilité. Alors que la majorité des jeux de combats utilise 6 boutons, il n’en utilise que 3 : poing, pied et garde. Pour sauter, il faut appuyer vers le haut. Autant le dire tout de suite, la prise en main de VIRTUA FIGHTER n’est pas immédiate. Les enchainements sont très techniques, très aboutis, et jouer à VIRTUA FIGHTER deviendra vite un sport national au Japon. Chaque personnage à son style, ses enchainements, un gameplay particulier. On dénombre par moins de 180 combinaisons différentes dans le jeu ! Pour les adeptes de VIRTUA FIGHTER, c’est ce qui fait sa force, pour les autres, c’est ce qui le rend trop difficile à maitriser. Il est clair en tout cas qu’on ne manie pas VIRTUA FIGHTER aussi rapidement et facilement qu’un STREET FIGHTER II. Maitriser le jeu, ca se mérite et ca se travaille !



Lorsque le titre sort aux Etats-Unis et en Europe en 1995, il doit faire face à un lourd concurrent qui officie sur le Playstation : TEKKEN. Ce sera sa plus grande faille. Sorti après, le jeu de Namco est en effet bien plus beau et plus facile à manier. Démontrant les capacités techniques de la console de Sony en matière de 3D, il fera mal à VIRTUA FIGHTER, et l’empêchera de dominer le marché occidental. A côté de TEKKEN, il apparait en effet dépassé techniquement et bien moins accessible au grand public. Pour contrer l’opus de Namco, Sega sort par la suite VIRTUA FIGHTER REMIX, jeu identique au premier épisode hormis les graphismes qui comportent enfin de jolies textures, mais malgré tout, TEKKEN prendra les devants en occident, et laissera VIRTUA FIGHTER s’installer tranquillement au grand musée des jeux vidéo.

NOTES
Graphismes	:
Bande son	:
Jouabilité (Joueur normal)	:
Jouabilité (Hardcore gamer)	:
Durée de vie	:
Note générale	:

Nom du testeur: Ludo